CLOTHILDE SOURDEVAL
Publié le 29 Mai 2011
Une première écoute du Cheshire Cat (The Bouncing) au Blind test à Lille en avril 2010 donnait déjà le ton pour une future rencontre. Le Gravejibes Fanzine leur a consacré un article cette année.
Ensuite, à l’occasion d’une visite à l’atelier de Frédéric Sicard pendant les portes ouvertes des ateliers d’artistes en octobre 2010 à Wattignies, l’artiste invitée Clothilde Sourdeval [guitariste du Cheshire Cat (The Bouncing)] présentait des dessins et photographies, cet ensemble nous donnait l’envie d’en découvrir d’avantage. Un article de presse souligné d’ailleurs ses « premiers pas ».
détail d'une réalisation photographique de l'artiste
Une exposition personnelle, à Lille d’octobre à fin novembre 2010 au Bar // - " Corps fluides et visages lourds ", dévoilait une impressionnante série d’aquarelles dans laquelle le corps de " la femme culturelle ", comme l'expliquait alors l'artiste, est repensé . Des dessins qui laissent deviner un tempérament inventif et sensuel, pour cette jeune plasticienne qui termine des études en art à l’ARBA-ESA (Académie royale des beaux-arts – école supérieure des arts de Bruxelles).
L’exposition du " Corps crachat à la Femme culturelle " au Catadioptre rue des arts à Roubaix (mars-avril 2011) a permis d’observer plus minutieusement la palette vive de Clothilde Sourdeval. Des carnations (qui donnent la chair de poule).
Étienne-Louis Boullée avait noté en exergue de son " Essai sur l’art " la célèbre exclamation du Corrège à la vue d’une peinture de Raphaël « Ed io anche son’ pittore ! » « Et moi aussi je suis peintre ! », cette affirmation éclaire d’emblée le projet artistique de notre nouvelle invitée au Poulailler.
du 11 juin au 11 juillet